AMÉRIQUE PRÉCOLOMBIENNE (archéologie et art) - L’Amérique moyenne précéramique

AMÉRIQUE PRÉCOLOMBIENNE (archéologie et art) - L’Amérique moyenne précéramique
AMÉRIQUE PRÉCOLOMBIENNE (archéologie et art) - L’Amérique moyenne précéramique

DES ORIGINES AUX PREMIERS VILLAGES

L’Amérique moyenne ne figure sur aucune carte géographique. En 1943, elle a fait l’objet, sous le nom de Mesoamerica , d’une proposition de définition de la part de l’ethno-historien Paul Kirchhoff, proposition qu’il appuyait sur les similitudes d’un ensemble de traits culturels, répartis sur un vaste territoire et identifiés depuis la Conquête. La Mésoamérique correspond, en gros, au centre et au sud du Mexique et à une grande partie de l’Amérique centrale, jusqu’au sud du Costa Rica. Une acception reconsidérée y a intégré, depuis, le Panamá, une frange septentrionale (jusqu’à la frontière des États-Unis), et divers éléments caraïbes de la «Méditerranée américaine», îles et littoral de la Floride aux Guyanes. Cette notion de Mésoamérique, réactivée en 1989 (IIe Colloque, P. Kirchhoff, Mexico), nous fournit à la fois un concept opératoire et la représentation d’une vaste aire culturelle. Située à la charnière du «double continent» américain, cette région a vu se développer de nombreuses cultures, signalées, en l’absence d’une périodisation encore utopique, par une vingtaine de dénominations (assemblage, phase, tradition, niveau, etc.), sortes de «capsules terminologiques» qui fixent dans l’espace – mais le long de divers axes temporels – l’hétérogénéité des trouvailles et leur dispersion. Cent trois loci archéologiques topographiés (grottes, abris, niveaux anciens de sites à composantes multiples, etc.) illustrent à ce jour la présence de l’homme dans l’Amérique moyenne pendant la longue période (40 000-4500 B. P.) de sa préhistoire acéramique. Dans cet «espace d’interactions», on tente d’appréhender la genèse des formes régionales qu’ont revêtues les hautes civilisations – dont l’éclat n’est pas éteint – qui s’y sont établies. On cherche surtout à expliquer les mécanismes d’une néolithisation originale, attestée par des «réalisations» de longue durée: colonisation économique – ponctuelle ou continue – de niches écologiques contrastées (depuis le Xe millénaire), domestication des plantes (depuis le VIIe millénaire). Dès 7000 B. P., dans quelques bassins d’altitude, au Mexique (MacNeish et al., 1967; Flannery, 1986) et sur la côte du Belize (MacNeish & Nelken-Terner, 1983 b), on trouve la trace de communautés pré-villageoises dont l’ancrage territorial est perceptible. Souvent en contact avec des groupes «barbares» nomadisants, elles ont maintenu un savoir technologique paléo-indien que l’on fait remonter au Pléistocène. Vers le IIIe millénaire, dans le Mexique central (vallée de Tehuacán), la céramique apparaît, bien après le début des premières activités agricoles. Notre ignorance des populations sans architecture ni écriture ni céramique a été corrigée, dès la fin des années cinquante, par l’étude multipliée (grâce aux nouvelles méthodes de laboratoire) des paléo-environnements, de leurs variations, de leurs aménagements, de la domestication des plantes et des débuts d’une authentique économie de production. On retrouve dans certaines formations techno-culturelles mésoaméricaines, que des systèmes informatisés de repérage (Geographic Information System , G.I.S.) contribuent à déceler et qu’une archéométrie affinée viendra dater, des éléments des «traditions» de la préhistoire du nord du continent: l’histoire de l’Amérique moyenne précéramique reste solidaire de celle du peuplement même du Nouveau Monde. L’homme mésoaméricain ancien, contemporain d’une mégafaune pléistocène, est volontiers perçu dans une situation de mobilité relative, prédateur et producteur de ses outils de pierre et d’os. On présente les témoignages matériels de ses modes de vie sous le nom général de Stade lithique (40 000-9000 B. P. – d’un Pléistocène supérieur à un Holocène ancien). C’est au IXe millénaire (fin de la glaciation de Wisconsin) que d’importantes oscillations climatiques modifient progressivement l’environnement, entraînant, entre autres, la disparition des grands mammifères, et diversifiant les modes d’occupation et d’exploitation des terriroires: des changements asynchrones caractériseront la période suivante (Stade archaïque, 9000-4500 B. P.), l’organisant en fonction de raccordements chrono-stratigraphiques datables mais laborieux, en «traditions» locales – mésoaméricaines (MacNeish & Nelken-Terner, 1983 a) –, jusqu’à l’apparition des «premiers villages», dont nous ne parlerons pas ici.

Le Stade lithique (40 000-9000 B. P.)

À ses débuts, le stade lithique mésoaméricain est représenté par des découvertes dispersées, souvent rattachées à quelques grands secteurs d’une technologie encore teintée de fonctionnalisme et, dans cette frange particulière d’incertitudes, toujours renvoyées «aux origines». Citons donc, sans prétendre à un placement chronologique confirmé, quelques documents lithiques et osseux remontant à la fin du Pléistocène: outils frustes taillés sur galets (choppers ), bifaces grossiers, éclats amorphes de pierre percutée du Complexe Diablo et du gisement San Isidro I, au nord-est du Mexique; au sud, dans la grotte de Santa Marta, les pièces unifaces de la strate dégagée sous un dépôt précéramique de 9 000 ans; et peut-être le gisement de Richmond Hill, au Belize. Quelques datations au carbone 14 semblent montrer qu’une industrie peu «spécialisée» se généralise entre 35 000 et 13 000: au Nicaragua, le gisement d’El Bosque (artefacts en pierre et en os, associés à des restes d’une faune éteinte – cheval, mastodonte, etc.) se situe entre 35 000 et 18 000 B. P.; celui d’El Trapiche (pointes de trait, grands éclats percutés, gros rabots, formes denticulées), vers 22 000. Non loin de Mexico, le site de Valsequillo offre dans cinq de ses gisements des aspects comparables à El Trapiche, celui de Tlapacoya dépasse 20 000 ans, le matériel de Santa Lucia accuse 22 000 ans et, dans la même large tranche chronologique, celui d’El Cedral, plus au nord, dépasse 30 000 ans. À partir de 13 000, à côté de la série traditionnelle des nucléi, éclats, choppers, apparaissent des lames et des burins. Une plus grande fréquence, dans les gisements stratifiés, de pièces bifaciales variées, de pointes foliacées (pointes à cannelure de type Clovis, pointes Lerma, etc.) permet de supposer une diversification nouvelle des stratégies de subsistance qui reflète aussi les modifications écosystémiques. Ces modalités finales du Stade lithique sont sensibles au niveau des techniques de chasse (petite traque, affût, chasse à l’épieu) et dans le choix des matières premières façonnées (silex, basalte, obsidienne), tandis que, «visibles» pour la première fois dans les fouilles, des débris identifiés confirment le recours aux ressources végétales; dans la vallée de Tehuacán, par exemple, les plus anciens niveaux de la grotte de Coxcatlan fournissent, avec des vestiges osseux, témoins d’un changement de climat et de l’extinction d’une certaine faune, diverses plantes, dont sept comestibles (amarante, caroube, certain figuier de Barbarie – Opuntia spp. –, etc.). Une composition nouvelle des assemblages lithiques (pointe Lerma, grattoir caréné, nucléus polyédrique, lame prismatique, mortier) et des restes osseux (cheval, antilope, lièvre, renard, rongeurs divers) est enregistrée dans les trouvailles de cette phase (Ajuereado ancien, 12 000 ans environ), rappelant ceux de l’Unité IE de Hueyatlaco (Valsequillo) où, à proximité de vestiges paléontologiques variés, apparaissent aussi des pointes de trait pédonculées à base concave; elle est également perceptible dans le matériel des fouilles de Loltún, au Yucatán, dans l’assemblage à lames prismatiques d’Iztapan – un site d’abattage de mammouths du Xe millénaire, près de Mexico –, dans les vestiges les plus anciens (9 000 ans) de la grotte de Texcal (vallée de Puebla), dans les artefacts (dont des burins et des grattoirs carénés) recueillis avec des ossements d’animaux disparus dans les grottes de San Juan et de San Nicolás (région de Querétaro); enfin à Tlapacoya II, dans les restes d’un campement (halte de chasse?) où figurent aussi des os de tapir, de daim, une pointe Agate Basin et une pointe Plano évoquant propulseurs et javelots et rappelant (cf. supra ) l’influence dans l’Amérique moyenne de certaines Traditions nord-américaines. Au nord-est du Mexique, dans le Tamaulipas, relèvent aussi de cette étape finale une pointe Lerma encore ajustée à sa hampe (datée de 8700 B. P. environ), une pointe de type Plano, des ossements de cervidés et d’une forme éteinte de castor. Le nord du Mexique, du Tamaulipas au Sonora (gisement de Quitovac) en passant par le Nuevo León (gisement de La Calzada), est riche en sites de ce genre. Notons que l’Amérique moyenne est marquée par la Tradition Plano, en particulier dans le nord-est (San Isidro, La Calzada) et dans la vallée d’Oaxaca (site de Cueva Blanca, phase Guilá-Naquitz), ainsi que par la Tradition LLano, qui influence plus spécialement le nord-ouest (sites de Guaymas, Samalayucan, Rancho Weicker où l’on a trouvé une pointe Clovis) jusqu’au Guatemala (site de Los Tapiales). Ces influences continuent des «traditions» techno-culturelles paléo-indiennes du nord du continent, et leurs «manifestations mésoaméricaines» dans des milieux écologiques singuliers évoquent ces «complexes culturels en formation», ou ces «cultures de transition» – vers l’Archaïque – du centre des États-Unis (Plainview, Agate Basin, etc.), suggérant de plus d’une manière des échanges (circulation de biens, migrations) avec ces régions. Révélant l’émergence d’un Archaïque mésoaméricain mais retenant encore des aspects tardifs du Stade lithique, des assemblages découverts en Amérique centrale dans les années quatre-vingt réunissent des artefacts de type ancien et des formes nouvelles, comme ces pointes Fishtail, pédonculées, bifides et cannelées – définies dans la partie méridionale de l’Amérique du Sud –, marqueurs dans les hautes terres (du Guatemala au Panamá) et sur les côtes atlantique et pacifique d’une double Tradition Fishtail/Maritime – un schéma qui se précisera au cours du Stade archaïque.

Le Stade archaïque (9000-4500 B. P.) et les traditions mésoaméricaines

Si la morpho-technologie lithique guide obligatoirement les débuts de la préhistoire mésoaméricaine, pendant l’Holocène initial va s’y ajouter l’apport de données contextuelles de plus en plus abondantes et précises. On considère comme le début du Stade archaïque le passage, vers le IXe millénaire, d’une économie principalement prédatrice à l’organisation d’activités de subsistance exercées, sur des territoires marqués, dans une perspective vraisemblable de «contrôle» progressif des ressources naturelles: rythme saisonnier plus précis, installations semi-sédentaires (campements de base plus nombreux). L’analyse des témoignages – toujours présents dans les relevés archéologiques – d’une économie mixte (cueillette - chasse - ramassage) s’appuie sur l’étude de plus en plus fine de la spécialisation territoriale: zones littorales, plages lacustres, bords de rivières (terres basses de l’Amérique moyenne), lisière de la forêt tropicale (sud du Mexique, Guatemala, Belize), zones subdésertiques du nord ou hautes vallées semi-arides (avec des «situations d’oasis») du Mexique central. Les contours de ce qui va constituer de véritables «traditions mésoaméricaines» s’ébauchent (9000-7000 B. P. environ), se stabilisent (7000-5500 B. P. environ), tandis que leur contenu culturel s’affirme, jusqu’à l’apparition de la céramique, vers le IIIe millénaire ou plus tard. Dans les espaces que définissent les déplacements de biens et de personnes et les réseaux d’échanges établis entre l’intérieur et la côte, les basses terres et les hautes terres, les îles et le continent, on voit se structurer des sphères d’interactions «nucléaires» – et les «marges» qu’elles génèrent. Des phénomènes de régionalisation confèrent une personnalité originale aux avatars locaux de la Tradition Cochise (cultures du Désert), définie dans le sud-ouest des États-Unis, l’«Aridamerica» d’une certaine génération d’archéologues mexicains particulièrement attentifs aux écosystèmes et favorables à la conservation des éléments matériels d’une culture jusque-là négligée. On réévalue aujourd’hui, par de nouvelles recherches, la spécificité heuristique de cette région importante pour l’histoire ancienne de la Mésoamérique. Dans une première période (9000-7000 B. P.), le Complexe Lowe-ha, au Belize, fournit pour la première fois dans les basses terres de la Mésoamérique caraïbe une industrie lithique prémaya (MacNeish & Nelken-Terner, 1983 b), avec des formes évoquant les pointes Fishtail et les pointes Plainview, de fins grattoirs carénés et des couteaux bifaciaux de facture délicate, la Tradition Maritime étant également illustrée par des établissements du littoral atlantique: Concheros, au Mexique, Sand Hill et Orange Walk, au Belize, avec des pointes de trait plus petites (Pedernales), des meules (broyage de graines sauvages), des gouges-rabots, des macrolames – outils liés sans doute à la préparation (écorçage) et au travail du bois (habitations et embarcations) [cf. fig. 1]. Notons ici la présence d’artefacts semblables dans les îles de la Caraïbe. L’analyse des mollusques (découverts par centaines de milliers au Yucatán, au Belize, au Guatemala) atteste une exploitation importante de certaines ressources aquatiques, auxquelles s’ajoute celle des salines, et met en relief, outre l’intérêt alimentaire de cette faune, l’usage multiple et ancien de la matière première coquillage (en particulier le Strombus gigas L. ): ornements et instruments (couteaux, racloirs, percuteurs légers, hameçons) que l’on retrouve en différents points de l’Amérique moyenne continentale et insulaire (Nelken-Terner, 1990). Dans les hautes terres, la Tradition Fishtail (sites de Los Grifos, en bordure de la forêt tropicale, et du Bassin Quiché, au Guatemala; de Lowe-ha; de La Esperanza au Honduras, Turrialba au Costa Rica et Madden Lake au Panamá offre des pointes «en queue de poisson», à cannelures, des grattoirs pédonculés, des choppers divers, des racloirs de taille variée. On connaît mal encore le développement de cette «tradition». Dans le sud-ouest du Mexique (sites de Santa Marta, au Chiapas, et Complexe Jícaras, près d’Oaxaca), une Tradition Santa Marta dénote la présence de pointes de trait d’une grande diversité, de meules, de lames, signalant une économie mixte: chasse de petit et moyen gibier et cueillette de plantes sauvages. On trouve des haricots et des courges «cultivés» dans la vallée d’Oaxaca vers 7000 B. P. environ. Dans le nord-est du Mexique – régions subdésertiques du Tamaulipas (site de Infiernillo) et du Nuevo León (San Isidro, grotte de La Zorra) – se développe une Tradition Infiernillo: grattoirs, pierres à moudre, mais aussi paniers et filets à battue (cf. Tradition Cochise); la courge et le piment ont pu y être «domestiqués», constituant une ressource régulière. Dans le centre du Mexique (grotte de Tecolote – Hidalgo –, Tlapacoya, strates profondes de la grotte de Texcal, grotte d’El Riego dans l’oasis du même nom, au nord-ouest de la vallée de Tehuacán), une Tradition El Riego caractérise des bandes de chasseurs-cueilleurs saisonniers à base territoriale stabilisée. Des traces d’inhumation sont relevées. Parallèlement aux techniques culturales qu’elle implique (irrigation, terrasses, etc.), la présence d’une grande variété de cultigènes est attestée par la fouille des gisements stratifiés de la vallée de Tehuacán (MacNeish et al., 1967, vol. I, tabl. 26). Représentée par un petit épi, la découverte d’une forme primitive du maïs (genre Zea ) dans la zone K de la grotte de San Marcos – phase Coxcatlan, datée de 5500 梁 250 avant J.-C. –, sera suivie par celle de 24 000 épis diversement hybridés; leur analyse met en lumière l’histoire millénaire du développement de cette plante locale et de son destin continental. Entre 7000 et 5500 B. P., l’identité géographique des «traditions mésoaméricaines» met l’accent sur l’une ou l’autre des modalités de subsistance et d’occupation du territoire: plus centrées sur une horticulture et une agriculture à leurs débuts (centre et sud-ouest du Mexique), développant de nouvelles techniques de chasse (filets) dans le nord-est du Mexique, ou de ramassage (côte du Belize), ces «traditions» (Repelo, Tehuacán, Belize) consolident aussi les premiers échanges (matières premières, outils, plantes, pratiques culturales) et une pseudo-dichotomie culturelle hautes terres-basses terres (cf. supra ) qui va s’accentuer jusqu’à la fin de l’Archaïque. À partir de 5500 en effet, les «traditions» qui se dessinent sont nettement régionalisées (cf. carte), et dans l’isthme centraméricain, notamment au Panamá, on tente depuis 1989 d’élucider l’histoire de la culture de certaines racines et tubercules alimentaires locaux (manioc, arrow-root – un rhizome féculifère –, la «chufa» [Cyperus esculentus ]), marquée d’une note caraïbe et sud-américaine probable, et précédant, peut-être, celle du maïs, largement étudiée depuis les années soixante dans ses multiples manifestations dérivées, à partir du IVe millénaire, de l’importante Tradition Abejas (vallée de Tehuacán): dans le centre, le sud-ouest et peut-être le nord-est du Mexique, la domestication des plantes (maïs, courge, haricot, piment, amarante, sapotille, tomate, avocat, composantes de la base alimentaire des sociétés pré- et postcolombiennes), celle – probable – des dindons et de chiens, élevés à des fins alimentaires, sont acquises, et un système techno-économique impliquant des relations sociales complexes – dont certains éléments, matériels ou non, appartiennent encore à la vie quotidienne actuelle – est mis en place. Ces acquis mésoaméricains qui s’imposent dès la Tradition Abejas donnent à ce précéramique tardif une tonalité mésoaméricaine néolithique: production des ressources alimentaires assurée, perfectionnement et foisonnement des industries lithiques nécessaires (exploitation intensive des gisements d’obsidienne), installations stratégiques dans des environnements complémentaires, contrôle diversifié des interrelations de ceux-ci, émergence d’établissements villageois. À l’étude de ces zones «nucléaires» s’ajoute depuis la fin des années quatre-vingt celle des «marges»: vastes étendues steppiques de la Mésoamérique septentrionale, suscitant d’intéressantes recherches thématiques, franges littorales aux sols hydromorphes (amas coquilliers et mangroves des côtes pacifique et atlantique), auxquelles l’«archéologie aquatique», enrichie par une nouvelle interdisciplinarité, permet de livrer des informations prometteuses sur la dynamique de l’interface Amérique moyenne-Caraïbe.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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